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- contact / détails: A L' ENSEIGNE DES OUDIN,
- 58 Rue Quincampoix Paris 75004, France, Tel:
01.42.71.15.38.
- email:paras.c@infonie.fr
- email:amoudin@club-internet.fr
Lien:
http://www.enseigne-des-oudin.com/
http://www.artsophia.com/art/mouvement-art-contemporain/mouvementAC.htm
http://www.dmcsoft.com/beuys/
http://www.goetheanum.ch/leute/beuys.htm
http://www.demiaux-richardson.com
http://www.body-art.net/Pages/Perfs/text.html
http://www.icon.fr/mail-art/recu.htm
http://www.artotal.com/even/festival.htm
http://193.119.79.57/arcade/paraschiy.html
édition de CD-ROM :
1) CD-ROM / Paraschiv © 1996
I Édition( 20 exemplaires / épuisée)
II Édition ( 10 exemplaires)
2)CD- Audio / Paraschiv © 1999 PERFORMANCE
cycle "Le noir est la couleur du langage" son, texte,
musique
I Édition( 10 exemplaires )
3) CD-ROM / Paraschiv © 1998 "FÉMININ /MASCULIN
OU LA MORT"
I Édition( 20 exemplaires )
4)CD-ROM / Paraschiv © 1999 PERFORMANCE
cycle "Le noir est la couleur du langage"
I Édition( 20 exemplaires )
5)CD-ROM / Paraschiv © 2000 PERFORMANCE
cycle "Le Louvre / le Musée"
I Édition( 20 exemplaires )
5)CD-ROM / Paraschiv © 2000/1967 PERFORMANCE
cycle "Le noir est la couleur du langage"
I Édition( 5 exemplaires )
édition de livre:
"Le noir est la couleur du langage" / 1999 /
performance
4 exemplaires / planches A4 ( 29 sur 20 cm )
"Le noir est la couleur du langage" / 1991 / performance
4 exemplaires / planches A4 ( 29 sur 20 cm )
"Le noir est la couleur du langage" / 1991 / II
performance
4 exemplaires / planches A4 ( 29 sur 20 cm )
"Je me lave les mains 1999" / performance
4 exemplaires / planches A4 ( 29 sur 20 cm )
"Performance / Nomade 1993-1995"
4 exemplaires / planches A4 ( 29 sur 20 cm )
"Le noir est la couleur du langage" / 1967 / performance
4 exemplaires / planches A4 ( 29 sur 20 cm )
"Le noir est la couleur du langage" / 1999 / performance
4 exemplaires / planches A4 ( 29 sur 20 cm )
"180 Rations de sucre" / Paraschiv / 2000 / II édition
5 exemplaires
Objets :
Boulettes au thon / Flaubert / 2 édition / 6
objets /
Sardines à l'huile / Paraschiv / 2 édition
/ 2 objets
180 Rations de sucre / Paraschiv / 2 édition /
objet unique
Je me lave les mains / Paraschiv / 2 édition /
3 objets
Je me lave les mains II / Paraschiv / 2 édition
/ 10 objets
Sel de mer / Paraschiv / 2 édition / 3 objets
Plomb performance / Paraschiv / 1 édition / 9 objets
Storyboard sur savon / Paraschiv / 1 édition /
10 objets sérié unique
Objet nécessaire / / Paraschiv / 1 édition
/objet unique
"Le noir est la couleur du langage" / Paraschiv
/ 1 édition /objet unique
"Le noir est la couleur du langage"1999 / Paraschiv
/ 1 édition /objet unique
"Le noir est la couleur du langage"1999 / Paraschiv
/ 1 édition /objet unique
"Le noir est la couleur du langage"1999 / Paraschiv
/ 1 édition /objet unique
"Le noir est la couleur du langage"1991 / Paraschiv
/ 2 édition /20 objets
"Le noir est la couleur du langage"1999 (film et
céramique) / Paraschiv / 1 édition /3 objets
2 objets nécessaires 1991 / Paraschiv / 1 édition
/objet unique
"Le noir est la couleur du langage"1991 / Paraschiv
/ 1 édition /objet unique
Objet nécessaire 1995 / Paraschiv / 1 édition
/objet unique
Cigarettes Paraschiv médium 1999 / Paraschiv /
2 édition /12 objets
"Duchamp - Paraschiv"1991 / Paraschiv / 1 édition
/ objet unique
Objet nécessaire 1993 / Paraschiv / 1 édition
/ objet unique
CHRISTIAN PARASCHIV
OU LES ARCHETYPES DU “LIEU”
Christian Paraschiv (né en
1953 à Bucarest), fait partie des membres fondateurs de
la Génération 80, pour les arts plastiques. Déjà
particulièrement créatif depuis la fin des années
70, il achève ses études à l’Institut
des Beaux Arts Nicolae Grigoresco de Bucarest, en 1978, année
de sa première exposition personnelle. L’artiste
prend rapidement conscience de son appartenance à une
nouvelle génération de créateurs et il organise,
dans les années 80, des expositions de groupe avec des
plasticiens réprésentatifs du courant artistique.
Il attire très vite l’attention sur sa démarche
qui se veut une exploration complexe des archétypes permettant
de réenvisager le lieu.
La cohérence de son langage plastique s’impose.Il
a la vocation des novateurs culturels. Il renoue le dialogue
entre les générations.
L’analyse de son oeuvre entre 1978 et 1986 nous fait saisir
les glissements d’une tradition plastique vers une nouvelle
modernité. L’inédite relation sensualité-métaphysique
qu’il explore au milieu des années 80 l’exclut
violemment de la vie artistique et ce par l’intervention
de la censure.
En 1986 il s’établit en France et une nouvelle étape
de sa création s’élabore. Déchirures,
transformations, en connexions intéressantes avec la première
période de son oeuvre, il devient post-moderne.
Il se définit par les voies multiples où s’engage
sa création: langages traditionnels , mixages techniques,
ordinateur, infographie. Essentiellement créateur, il
est une forte et complexe personnalité artistique. Différentes
expositions personnelles de son oeuvre peinte à Bucarest,Timisoara,Lugoj,
Paris (à partir de 1986), le projette sur le devant de
la scène artistique.
Son registre plastique s’amplifie en quelques années
avec des installations, comme récemment à Bucarest
(décembre 1994-janvier 1995) avec infographie, objets,
techniques mixtes. Son oeuvre graphique dans les années
80 est exposée dans des manifestations internationales
: Concours de dessin Joan Miro (Barcelone) Triennale de dessin
( Nürenberg). Depuis quelques années il fait également
partie du circuit international axé sur la création
artistique à partir de la palette offerte par les medias
électroniques: The First British Open International Exhibition
of Electronic Prints (Brighton 1995). Deux “ livres d’artiste”
,publiés et exposés en 1994-1995, élaborent
leur discours plastique à partir des ressources de l’ordinateur.
Dans un contexte similaire il travaille le langage vidéo.
A Paris, dès 1986,Christian Paraschiv présente
son oeuvre dans des salons importants: Réalités
Nouvelles, Salon d’Automne, F.I.A.C. -Edition SAGA. En 1981
l’Union des artistes Plastiques de Roumanie lui remet le
Premier Prix - Atelier 35 - des Jeunes Artistes .
En 1984 l’artiste reçoit la Mention Spéciale
du Jury,au concours de peinture de Cagnes - sur- Mer..
Le peintre Christian Paraschiv confronte d’abord son inspiration
avec les racines de la civilisation et de la culture roumaines.
Les “Tumulus”, les Reliques, Les Srunga, sont des repères
fondateurs de sa démarche. Emblèmes définissant
le profil ontologique qui nous renvoie vers le durable et l’éphémère,
vers le pur dans le sacrifice (la rédemption), qui nous
plonge dans les strates de la Mémoire..Les “archéologies
affectives, ce retour à la matrice, offrent à l’Artiste
la possibilité d’une Oeuvre ouverte nourrie de la
fertile ambiguïté Figuration-Abstraction. Le peintre
n’écrit-il pas, qu’il n’existe pas de faille
entre Figuration et Abstraction,les deux concepts coexistent
et se métamorphosent l’un l’autre.
Cette peinture des Archétypes vibre à travers la
couleur, comme facteur optique, élément tactile
et sensuel. Paraschiv, confronté à de nouveaux
pigments et à la richesse des medias, maîtrise le
jeu de la coloration, structurant ainsi de multiples variables,
richement expressives. La densité du pigment, la stratification
chromatique, les incisions donnent sens et questionnent la mémoire
originelle.
L’artiste vibre avec le motif, se laisse envelopper, formes
et couleurs rythment le chant de la Terre. De la même façon
le cycle pictural Masculin / Féminin explore les tourbillons
des corps , strates de l’Erotisme premier. Nous retrouvons
cette même sensibilité exacerbée du créateur,
après son arrivée à Paris, dans les objets
de type ready-made détournés voire sublimés
par le Bronze, la résine, la coloration.
L’ardoise, la fourrure, les miroirs, les résines....sont
des moyens inédits, dans l’élaboration du
discours plastique et idéel dont la cohérence et
l’inattendu permettent à l’artiste d’explorer
encore de nouvelles voies.
Paraschiv questionne ces dernières années le lien
possible entre l’acte créateur et l’outil informatique.
Les anamorphoses photographiques lui semblent plus pénétrantes
que les images obtenues par les outils traditionnels. La déformation
de l’image surprise par l’objectif , l’inépuisable
métamorphose du réel soutenue par le jeu de la
main sur le clavier donnent à voir une série de
Signes dont les valeurs plastiques sont reçues comme celles
élaborées à partir des techniques traditionnelles.
Les espiègles apparitions du portrait de Paraschiv en
compagnie de personnalités, saisies au moment d’un
événement historique, rappelent d’autres substitutions
ou distorsions au pouvoir des mass-medias.
Quant à la réflexion de l’artiste sur la société
de consommation,sur ses subtiles variations dans le quotidien
de chacun, sur l’importance de l’image commerciale
médiatisée du produit..... il nous suffit pour
l’absorber de”consommer” des “conserves Paraschiv”,de
”fumer des cigarettes Paraschiv.”,....
par Adrian Guta
CONTRA /PUNCT - N°7 (168 ) -juillet 1995 / Bucarest
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